Archives de catégorie : Liens Hommes Territoires

Citoyens de seconde zone? Le droit de vivre décemment (Tour d’Assas) et Journal de 2 mois de lutte (Petit Bard)

DES FILMS SUR LES DISCRIMINATIONS AU LOGEMENT ET A L’ÉCOLE

Ces films ont été réalisés dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Conseil Départemental de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier. Ils peuvent donner lieu à des projections débat, des ateliers de travail, … Contactez nous en fonction des films qui vous intéressent!

« Journal de 2 mois de luttes au Petit Bard-Pergola » avec le Collectif des parents d’élèves des écoles du Petit Bard-Pergola

Synopsis :
Un film qui jour après jour, semaines après semaines, retrace les actions quotidiennes et les réflexions de femmes parents d’élèves. Elles n’ont eu de cesse de rappeler durant ces semaines de mobilisation qu’elles voulaient que les lois de la république soient appliquées pour elles, leurs enfants mais aussi pour leur famille et pour tous les habitants de France.

Extrait semaine 4:

Note d’intention :
Suite à la sollicitation de Cesam Migration Santé et des enseignants, nous avons rencontré un groupe de parents délégués des écoles du groupe scolaire Petit Bard, qui interpellent les pouvoirs publics pour exiger de la mixité sociale dans les écoles de leurs enfants. Ils voulaient un appui technique pour faire des films et raconter leur vision de l’école. Une quinzaine de parents d’élèves (des femmes) ont participé à une formation action (tournage et montage) autour des actions qu’elles filmaient quotidiennement.
Des films courts étaient réalisés chaque semaine et mis en ligne sur leur youtube et facebook.

Contact :
Collectif des parents d’élèves ecolespetitbard@gmail.com, Pascal Biston, les Ziconofages
06 71 71 65 18

« Le droit de vivre décemment » avec le collectif des habitant(e)s de la Tour d’Assas

Acte1 ,

Un premier film documentaire de 16′, acte 1, 2015.

Toujours perçus comme immigrées et reléguées dans des tours vouées à la démolition, las de vivre avec des familles de même origine ethnique, d’être déménagés de grands ensembles vers d’autres lieux identiques, des habitant(e)s de la Tour d’Assas à Montpellier se mobilisent et témoignent de cette injustice sociale.

Note d’intention :
Suite à la sollicitation de Habiter Enfin (qui mène des ateliers au Centre social CAF tous les mardis) , nous avons rencontré plusieurs personnes du collectif Tour d’Assas le 1er avril jour de la manifestation jusqu’aux bureau d’ACM. Formation autour de prises de vues par téléphone portable, réalisation de 6 interviews dont la moitié par les habitants entre eux, prise de contact et présentation de notre association pour un prochain rendez-vous atelier, prêt du DVD Tomber des murs. (auprès de 5 personnes).
Contacts :
Pascal Biston, les Ziconofages 06 71 71 65 18,

Acte 2,

Un second film documentaire de 22‘, acte 2, 2017.

La Tour d’Assas n’est plus entretenue depuis des années puisqu’elle va être démolie. Alors les conditions de vie se dégradent, tandis que le bailleur social Acm, la Métropole et l’État se renvoient la balle. Notre collectif d’habitant(e)s se révolte encore : « nous on vit (mal) dedans ! On est là ! Arrêtez de nous oublier ! »

 

Note d’intention :

Voir aboutir notre demande :

avoir un logement sécurisé, décent et salubre immédiatement

– être relogé dans un quartier mixte pour ceux qui le désirent

– acter la destruction (ou réhabilitation totale) de la Tour pour être reconnus prioritaires.

Arrêtez de nous oublier!!!!

Contexte du film :

Tous les jeudis matin au centre social Caf de la Paillade, des ateliers audiovisuels réunissent des habitant(e)s de la Tour d’Assas (et du quartier) pour réfléchir et réaliser des Outils vidéos débats sur la situation des locataires de cette Tour, préparer des rencontres, sensibiliser et agir face aux discriminations et aux conditions de vie humiliantes et dangereuses.

Les rencontres avec les responsables des collectivités territoriales font entrevoir une décision pour dans 2 ans ; trop long pour des habitants qui se mobilisent à nouveau depuis 1 mois et demi : manifestation, rencontres avec des responsables, réalisation d’un film participatif avec notre association, Habiter enfin !Le Fuiqp, le journal le d‘Oc et Divergence.

Outils vidéo participatifs et les projections rencontres sont une action des Ziconofages financée par la CGET, le Conseil départemental de l’Hérault, la DRAC Occitanie, la CAF de l’Hérault.

Films projetés au festival du cinéma Méditerranéen, et dans les cinémas Diagonal

Contacts :
Pour toute diffusion des films nous contacter

Pascal Biston, les Ziconofages 06 71 71 65 18,

Film documentaire Enfin Visibles ? les chemins jusqu’à Fermaud-Merci

 Enfin Visibles? les Chemins jusqu’à Fermaud-Merci

Film documentaire de 52 minutes

Réalisation : les Ziconofages, Production: Adoma

couv-dvd-enfin-visibles-jpgSynopsis :

Habitant Montpellier depuis des dizaines d’années, des immigrés racontent leur parcours de vie, entre ici et là-bas, de leur taudis de 10 m2 où ils survivaient, les travaux pénibles et mal-payés, leur vie et leur attachement au quartier. Un partenariat institutionnel s’est développé autour de ces résidents, ADOMA, SERM, ADLI, Département de l’Hérault, ville de Montpellier et DDCS  témoignent de l’enjeu de reloger dignement les personnes vieillissantes, en tenant compte de leurs attentes et de leur mode de vie. La pension de famille Fermaud-Merci : une renaissance et une reconnaissance.

 

 

Une version courte du film est visible ici:

Courrier et constats des discriminations à Montpellier fait par un collectif d’associations

Le 20 avril 2015, les principaux élus et décideurs locaux  ont été destinataires d’un courrier  rédigé et co-signé par un collectif d’associations montpelliéraines composé de 12 structures (AJPPN, APAJ, AVEC les Cévennes, Césam Migration Santé, Le CICADE, La CIMADE, Collectif Yves Dumanoir (CYDM), Solange Daunis, Habiter Enfin !, Justice Pour Le Petit Bard, La Table de quartier, Tin Hinan, Les Ziconofages.).

Lecture du courrier par une adhérente
Lecture du courrier par une adhérente

Cet écrit faisait état de l’aggravation des discriminations dans les différents quartiers de Montpellier où sont implantées nos  associations. Il était question de mettre en lumière une fois de plus que la ségrégation sociale et ethnique, conséquence de multiples discriminations,  produit des effets néfastes sur tous les aspects de la vie quotidienne des personnes et des familles (logement, éducation, droits des femmes, santé,  emploi, citoyenneté et accès aux droits…).

Nous les mettions en garde, en nous appuyant sur notre expertise issue de longue expérience de terrain mais aussi des différentes recherches en sciences sociales, contre une perte de confiance dans les institutions, un  repli sur soi et finalement une démocratie et une République fragilisée.

Nous les invitions à prendre la mesure de la situation et les appelions à réagir et à sortir d’une forme de déni institutionnel.

Nous proposions à nos élus de nous rencontrer et de co-construire la réflexion autour de ces enjeux primordiaux et d’apporter notre concours à toute réponse adaptée afin d’améliorer la situation à Montpellier.

Cette lettre n’a malheureusement fait l’objet d’aucune réponse…

A présent nous appelons à une prise de conscience citoyenne afin de contraindre nos élus et représentants d’institutions à mettre en place des politiques qui garantissent une égalité de droits notamment en matière de logement et d’éducation.

Nous publions donc  cette lettre pour exiger une réponse concrète et publique à la question que nous leur avons posé : « face aux discriminations, élus, décideurs, que faites vous ? »

lettre et courrier seuls 8 avril en PDF

annexes courrier discrimination 8 avril en PDF

9 juin : Projection débat : manger malin, faire un repas pas cher /Lieux Ressources de Montpellier

Préparation d'un repas pas cher, moins de 2€ par personne
Préparation d’un repas pas cher, lors du tournage

Les participants de l’atelier vidéo, l’association les Ziconofages et le Lieux ressources Petit Bard Pergola, vous invitent à  l' »avant-première » de « Petit repas entre amis », un film documentaire de 12′ pour échanger et débattre
autour de la question de manger malin, avec des produits de qualité, pour faire un repas pas très cher.
Il s’agira aussi de voir l’intérêt du film pour sensibiliser habitants, acteurs professionnels de l’alimentation et du social
Où? Lieux ressources Petit Bard Pergola, 101 rue du Père Fabre, Montpellier
Quand ? Le mardi 9 juin à  14h et 15h30

 

Projection débat publique : vous pouvez faire circuler l’information dans vos réseaux.

photo etit repas entre amis 2
Acheter dans son quartier, le contact avec les habitants

Synopsis : Des participants d’un atelier de cuisine se retrouvent à mettre en pratique ce qu’ils ont appris pour manger malin, avec des produits de qualité, pour faire un repas pas très cher.   Ils  discutent tout en cuisinant sur les bons plans où se fournir (à proximité ou en hyper ?), sur les recettes, les pubs, …  Ou l’on retrouve  le plaisir de cuisiner, de cuisiner à plusieurs et de partager un repas.

Note d’intention :
Un film pour :
– Lutter contre les stigmatisations qui touchent les gens dit en assistanat :  que les spectateurs puissent se mettre dans la peau des personnages;
– Alerter les pouvoirs publics sur la question alimentaire des familles les plus précaires : manger est un gros budget. Il faut arriver à manger…
– Parler des bons plans des moyens de manger bien à petits budgets.  L’alimentation est un sujet essentiel qui touche tout le monde. Une question de santé (malbouffe) et de lien social.

Bien sur tout se termine autour d'un repas!
Bien sur tout se termine autour d’un repas!

Un projet pour : – Avoir une activité sociale, rencontrer des gens et améliorer l’estime de soi.
– Développer des compétences.
– Participer à une aventure utile.

Ce film a été réalisé dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Conseil Général de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier.

Contact  : Pascal Biston, les Ziconofages 06 71 71 65 18
http://lesziconofages@free.fr

12 Juin 2015 au Diagonal : « Citoyens de seconde zone ? » : Projection débat

Projections-rencontres autour de mobilisations d’habitants sur Montpellier contre les discriminations et pour l’égalité pour tous. Des films d’ateliers, réalisés par les collectifs des parents d’élèves du Petit Bard-Pergola et de la Tour d »Assas, qui montrent des citoyens en lutte pour l’égalité de traitement et la justice sociale. Des témoignages qui démontent les stéréotypes et demandent aux décideurs politiques et institutionnels d’agir pour les valeurs  républicaines.

Synopsis_Citoyens de seconde zone :

Journal de 2 mois de luttes au Petit Bard-Pergola 33′ : Un film qui jour après jour, semaines après semaines, retrace les actions quotidiennes et les réflexions de femmes parents d’élèves. Elles n’ont eu de cesse de rappeler durant ces semaines de mobilisation qu’elles voulaient que les lois de la république soient appliquées pour elles, leurs enfants mais aussi pour leur famille et pour tous les habitants de France.

 

Le droit de vivre décemment : Film documentaire 16′ : Toujours perçus comme immigrés alors qu’ils sont français, relégués dans des tours vouées à la démolition, las de vivre avec des familles de même origine ethnique, d’être déménagés de grands ensembles vers d’autres lieux identiques, des habitants se mobilisent et témoignent de cette injustice sociale.

tour-assas-1

Avec:
Le Collectif des parents d’élèves du petit Bard-Pergola et le Collectif de la Tour d’Assas.
Les chercheuses Pauline Scherer (indépendante) et Suzana Dukic (Institut social et coopératif de recherche appliquée).
Associations Les Ziconofages, Habiter Enfin!, Cesam Migration Santé, Justice pour le Petit Bard.

Le 12 juin à 18h au cinéma Diagonal de Montpellier (proche Comédie)
Prix entrée: 3,50 euros

Ces films ont été réalisés dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Département de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier.

RETOURS SUR LA PROJECTION DÉBAT

L’exercice était difficile. Le débat chaud et parfois chaotique reflétait l’état de la réflexion sur l’enjeu de la négociation/rupture avec les acteurs politiques et institutionnels.
Ce qui était intéressant, c’est que personne n’a du coup contesté les discriminations systémiques et le racisme institutionnel pointées par les collectifs.P1080640
La question de la place des professionnels dans l’interface entre les citoyens et ces même acteurs était centrale mais n’a pas été traitée. Beaucoup était venu pour ça à mon avis;
A renouveler car ce genre d’espace manque.
Suzana

Quelques adjectifs en vrac qui me viennent : nécessaire, enrichissant, éclairant, vivifiant.
à bientôt,Marion.

Hola, très touché par les films et l’ambiance de la projection. Au-delà de la situation sociale révoltante, ces femmes qui refusent le fatalisme et choisissent l’action collective donnent une leçon de vie à qui veut l’entendre… J’ai aussi été frappé par cette revendication de la mixité, là où on s’imagine trop facilement un replis communautaire dans une vision réductrice victime de nos aprioris. Un courrier de lecteur dans la Gazette de cette semaine est stupéfiant de ce point de vue là (si vous n’aimez pas le Petit Bard quittez le… No comment). C’est bien une ségrégation silencieuse qui est en marche et ce cinéma participatif fait par et pour les habitants nous rappelle que les valeurs de la république restent un combat quotidien. Bravo!
Bobie

Bonjour,
J’ai assisté à cette soirée.
Bravo pour l’organisation, la mobilisation était au RDV et les 2 films sont super bien faits et très riches.
Je regrette le temps de débat un peu court et peut être le manque de clarté sur la position de la Mairie qui a été compliqué P1080637à gérer.
En tous les cas, merci pour cette organisation, je suis très content d’être venu.
A bientôt.
F.

L’action de vendredi soir est à mon sens une nécessité. Les deux films projetés, soutenus par la présence massive des habitants du Petit Bard, sont poignants. Un sujet fort mais surtout une caméra tenue par des personnes en lutte. Des plans tremblants, dévoilant la révolte, la fatigue, l’émotion. Des instants de poésie émergent d’une réalité brute, prise sur le vif, comme lorsque le vieil homme se « soulage » (comme disait l’une des femmes) en pleurant.
J’émets tout de même un petit bémol envers ces films. Le message porté (plus de mixité, non aux ghettos, etc.) est dit, redit et reredit (par les slogans, les banderoles, les interviews, …) Cela m’a fait décrocher à certains moments. Je pense qu’il est important de faire davantage confiance au spectateur. J’ai l’impression que la répétition a tendance à diminuer l’impact du propos.
Au-delà de ces remarques d’ordre esthétique, je suis à la fois étonnée et marquée de voir que ce sont ces personnes, issues de l’immigration, qui nous rappel à nous, français, les valeurs de la République. J’ai le sentiment que la majorité des français ne croient plus à en la France ni à ses valeurs (liberté, égalité, fraternité).
Merci à vous d’avoir soutenue cette lutte et de l’avoir amené jusqu’au centre-ville, dans une salle de cinéma, ouverte à tous. La prise de conscience est à mon sens le premier pas (et pas le moindre) vers le changement. Et ces films y participent grandement.
Rachel

Et Saurel ???? il est où Saurel ???
VincentP1080630

Des mots: Joie, solidarité, foi, envie, réussite, émancipation, courage, responsabilisation… La solidarité, le courage et la responsabilisation de ces femmes envers leur propre situation, a rendu possible la réussite et l’émancipation des femmes du Petit Bard
Meritxell

Ce fut pour moi une soirée riche en informations et analyses : le documentaire était intéressant et les échanges aussi
A poursuivre donc sur le quartier…
Pascale

Atelier cinéma jeune public, animation journée pocket film

A l’occasion de la journée Pocket film organisé par MDA34 à la salle Rabelais (Montpellier)

nous avons réalisé de courtes fictions, sur fond vert pour montrer la magie du cinéma ; thématique :

Qu’est ce qui peut gâcher un repas ?

Cet atelier était à destination de jeunes âgés de 11 à 21 ans. Plusieurs films courts ont été imaginés, une trame écrite et des dialogues improvisés en fonction des créativités et possibilités des participants.

Ces courts métrages montés dans la foulée ont été diffusés le jour même à la projection lors du festival Pocket Film avec succès !

Stage vidéo jeunes – Vacances de Printemps 2015

tournage

5 jours d’ateliers audiovisuel

20-24 avril à la MDA, (9 rue de la république, Montpellier) pour les 11-17 ans. Participation financière  libre.

« Manger l’ail-leurs »
Que mange-t-on dans d’autres cultures ?
Chaque iranien mange une dizaine de kilos d’herbes par an.
Au Vietnam, on mange le riz au petit-déjeuner.
Tout le monde mange mais pas de la même façon. Une assiette contient des éléments de géographie, d’histoire, de culture…
Le sujet porte en soi la ressemblance et la différence. Parler d’une autre culture peut encourager à parler de la sienne.

Traitement:
Les participants au projet auront l’occasion de rencontrer un cuisinier venant d’une autre culture
plus ou moins lointaine. Ils rédigeront une liste de questions abordant ce sujet (ex : les rituels
d’alimentation, les repas de fête, les moyens de se procurer l’alimentation, les méthodes de
préparation, les codes de conduite à table…).
Ils enregistrent la rencontre avec le cuisinier en image et son dans un studio fond vert.
L’extrait sonore de cette rencontre donnera une base pour la création d’un POM (Petit Objet
Multimédia). Ils aurons créer, rechercher des éléments audio et visuels pour agrémenter – habiller
l’extrait sonore.
Chaque jour l’atelier sera enrichi par la découverte des métiers de l’audiovisuel (maquilleur,
monteur, décorateur, preneur de son, chef opérateur…). Ces rencontres se feront autour du repas
de midi avec des professionnels de l’audiovisuel..

Renseignements et inscriptions:  lesziconofages@free.fr ou 07 83 04 76 67

Partenaires: Centre social Alisé, MDA34, Time code, La draille colorée.

Action réalisée dans le cadre de Passeurs d’images soutenue par la DRAC LR, DDCS, CAF de l’Hérault, CG34.

 

« Un dîner presque pas fait » – un film sur l’aide alimentaire

« Un dîner presque pas fait »

Des membres du Comité consultatif des allocataires du RSA de Montpellier ont travaillé à la conception d’un film avec l’aide de l’association les Ziconofages sur le thème de l’alimentation et notamment sur le rapport des personnes aux associations d’aide alimentaire.

Le film intitulé « Un dîner presque pas fait » d’une durée de 9 minutes est une fiction qui invite à la réflexion quant à l’accueil des allocataires par les bénévoles des associations d’aide alimentaire et à la question du maintien des liens sociaux quand on se nourrit exclusivement de colis alimentaires.

Ce film accompagné par celles et ceux qui l’ont réalisés, doit servir à sensibiliser les bénévoles associatifs et échanger sur les représentations.

Synopsis

Un célibataire qui dispose de peu de revenus doit recevoir des amis et n’a pas d’autres choix que d’aller chercher un colis alimentaire. Il a en mémoire les confessions qu’il doit faire sur sa vie intime, la file d’attente et toujours les mêmes denrées de base. Heureusement il y a les copains…

Note d’intention

Un film pour :
– Interpeller les associations caritatives sur les ajustements nécessaires dans l’accueil et le contenu des colis. La précarité à changer mais les associations caritatives ne se sont pas adaptées.
– Lutter contre les préjugés et les représentations; que les spectateurs puissent se mettre dans la peau du personnage et s’imprègnent d’autres réalités.
– Alerter les pouvoirs publics sur la situation des gens qui ne mangent pas correctement. Comment améliorer les conditions de vie ?
– Parler de l’alimentation, un sujet essentiel qui touche tout le monde. Une question de santé (malbouffe) et de lien social.
– Réveiller les consciences.

Un projet pour :
– Avoir une activité sociale, rencontrer des gens et améliorer l’estime de soi.
– Développer des compétences.
– Participer à une aventure utile.

Contact  diffusion :
Pascal Biston : 06 71 71 65 18

Bande annonce « Un diner presque pas fait »

CONSTATS, RÉFLEXIONS & PROPOSITIONS
« 
Ce n’est pas parce qu’on est ignoré qu’on est ignorant »
Ce document de travail est une synthèse des échanges lors des projections-débats, parce que les films réalisés sont des outils qui doivent servir à (se) questionner, à (nous) faire évoluer et à trouver collectivement des réponses à des situations difficiles alors n’hésitez pas à le télécharger pour en user et en abuser!

Ce film a été réalisé dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Conseil Général de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier.

Tsiganes de Montpellier et du département de l’Hérault

Dans un même DVD retrouvez 4 films Outils vidéos participatifs & en téléchargement libre et nécessaire les constats, pistes de réflexion, propositions issus:
– des films,
– des groupes de paroles avec des habitants et des professionnels,
– des discussions qui suivent les projections privées ou publiques depuis janvier 2012
– des ateliers du forum organisé pendant 3 jours en janvier 2012
– lors de la sortie du dvd le 13 novembre 2012

La bande annonce:

couverture du dvd tsiganes noir
couverture du dvd

«Gitans en HLM» L’exemple de Montpellier et de son agglomération
43’, 2011

Les Tsiganes, appelés Gitans, Manouches ou Cintis dans l’agglomération de Montpellier, sont initialement venus d’Inde et plus récemment d’Espagne. Certains se sont installés depuis plus d’un siècle dans le centre de Montpellier, le long du Lez ou encore dans les plaines. Souvent exclus, souvent pauvres, ils ont progressivement été chassés de ces campements avec le développement de la ville et des villages. Regroupés dans des quartiers provisoires (Cité Chantal, Terrains familiaux de Pignan) ils ont ensuite été déplacés dans des quartiers populaires (Cité Gély, la Paillade) « comme on déplace une ruche ».

Les habitants témoignent de l’intérêt d’être ensemble : solidarité, entraide, réconfort, sécurité, vie de famille, logement… Le film montre que ce que l’on considère comme du regroupement de type « communautaire » est avant tout un regroupement familial, encouragé à la fois par les pouvoirs publics et par la crise économique. Les stratégies sont diverses, et de nombreuses familles revendiquent leur droit de vivre et d’être traitées comme des citoyens à part entière.

bande annonce de Gitans en HLM

Le film « Cash Cache » 43′, 2011

Cash Cache témoigne de deux éléments caractérisant les relations des Français d’origine tsigane envers le travail : trouver un travail au jour le jour, pour gagner sa vie et la nécessité de dissimuler son identité pour exercer un métier.

S’ils travaillent depuis toujours au gré des saisons, de leurs compétences et des opportunités, la crise économique, la disparition des petits métiers, le manque de formation et la sédentarisation bouleversent la donne.

Le chômage touche fortement la minorité gitane, le désoeuvrement des jeunes inquiète les familles, qui ont le sentiment que leurs enfants ne sont pas traités à égalité avec les autres Français. A cela s’ajoute une aspiration grandissante des femmes à avoir une vie active. Aspiration qui doit composer avec une double pression celle de la société quant à l’éducation de leurs enfants et celle de leur communauté qui ne souhaite pas toujours les voir travailler à l’extérieur.

A travers différents témoignages de la communauté recueillis dans l’Hérault, le film montre que la question du travail trop souvent cachée derrière un masque d’ethnicité est avant tout un problème social.

 Le film «Places désignées» 52’,  2012

Ceux qu’on nommait hier, nomades avaient un statut particulier dans l’administration française. Ils sont aujourd’hui gens du voyage toujours soumis à une citoyenneté sous condition. Places désignées revient sur leur histoire pendant la seconde guerre mondiale et sur l’évolution du nomadisme en ce début du XXIe siècle. La rationalisation de l’espace, inhérente à la société sédentaire, a donné lieu à une planification entraînant un encadrement plus stricte des nomades. Le choix est mince pour celles et ceux qui décident de garder leur mode de vie : aire d’accueil permettant de stationner quelques mois ou aire de grand passage pour les déplacements estivaux; quant aux terrains familiaux ils proposeraient une réponse adaptée à la sédentarisation. Les différents témoignages d’ habitants, de chercheuses et d’un élu montrent que la loi Besson qui encadre l’accueil des gens du voyage est insuffisante et ne répond pas à leurs besoins.

Face au durcissement de la réglementation et n’ayant pas assez de lieux où vivre les gens du voyage s’organisent et réinventent des formes de nomadisme que sont les grands passages ou l’acquisition de terrains privés.

Les municipalités se trouvent alors désarmées d’une part face à l’arrivée massive de ces groupes de plus de 100 caravanes et d’autre part face aux contraintes administratives et foncières. D’autant plus que les électeurs locaux sont peu désireux d’accueillir ces habitants de passage qui nourrissent encore aujourd’hui beaucoup de fantasmes.

Loin des représentations la caméra entre dans la réalité de ces camps, de leurs habitants et donne à comprendre une situation complexe et discriminante vécue au quotidien par ces français nomades.

Bande annonce Places désignées:

Extrait:

Le film «Tsiganes à l’école et vice versa…» (23′, 2011)

Dans une première partie, des jeunes et des parents d’origine gitane témoignent de l’importance de lire écrire compter et de suivre une scolarité jusqu’à la fin de l’école primaire.

Au collège les jeunes d’origine tsigane abandonnent les établissements scolaires, et arrêtent leur parcours scolaire, où le poursuivent par correspondance via le CNED.

Face à ce constat, des politiques éducatives avec des dispositifs spéciaux pour ces élèves ont parfois été mis en place comme au collège Fontcarrade sur Montpellier. Familles et enseignants y trouvaient leur compte. Mais ici, c’est un constat d’échec.

Quelles sont les causes de cet échec de l’éducation nationale vis à vis des familles gitanes? C’est ce qu’essayent d’analyser cette troisième partie : le poids de la communauté, le manque de mixité (école ghetto à Figuerolles), l’absentéisme (l’école passe en second plan), parents et enseignants pas tous derrière les enfants, peur et peu d’intérêt pour des apprentissages, éloignement (quartier de Montaubérou)…

Une évolution porteuse d’espoir: de plus en plus d’élèves arrivent en fin de CM2 avec un niveau attendu, les jeunes parents commencent à obtenir des diplômes, et les enfants rêvent de métiers comme tous les autres enfants…

Contact pour plus d’information:

Les Ziconofages 06 71 71 65 18

 

 

« Tomber des murs ? » 50 ans de grands ensembles


Bande annonce du film

  • Synopsis

    « Tomber des murs? », revient sur 50 ans d’histoire d es grands ensembles. A Montpellier, dans les quartiers du Petit Bard et de la Mosson des tours s’écroulent, la mixité sociale s’impose et les murs des barres ont repeints. Ce film est un constat sur les problématiques autour des politiques de rénovations urbaines. Il y a les murs d’immeubles qui tombent en pleine crise du logement et puis ceux qu’il reste à abattre, ceux de l’indifférence et de l’incompréhension. Une population invisible aux yeux des décideurs revendique son mot à dire. 52′ où se croisent les paroles des habitants, chercheurs, acteurs associatifs et politiques.
    > 26 jeunes montpelliérains de 16 à 25 ans ont interviewé et tourné les images de ce film documentaire. Cette action est le fruit d’un travail de 8 mois de l’association d’éducation à l’image les Ziconofages.


« Tomber des murs ? » Interview des réalisatrices par ziconofages

  • Fiche technique

    Genre: documentaire Année: 2008 Durée: 52′ Support: DVD vidéo Langue: Français Pays de production: France Matériel Caméra: Caméra Tri CCD Dates de tournage: Novembre 2007 – Juin 2008 Lieux de tournage: Montpellier, quartiers de la Mosson (Paillade) et du Petit Bard © Les Ziconofages – lesziconofages@gmail.com

  • Réalisation: Association Les Ziconofages Tournage: Turkane Basar, Soumia Seddiki, Soumia Machaallah, Leïla Sabir, Vanessa Adolphe, Gwendoline Baquet, Hanane Boujaj, Kevin Depaule, Yessref Djemina, Sabrina Drihi, Sanaa Hayyani, Mouna Khadraoui, Mélodie Kroemer, Maryline Lefebvre, Sophie Loizel, Réda Mouadine, Eric Muller, Allioun N’Doye, Rachyda Oujebbour, Aurélien Paillie, Anais Razoux, Nadège Rizo, Driss Saël, Nassira Trari, Djemina Yessref, Cynthia Yvernault. Ces jeunes âgés entre 16 et 25 ans habitant Montpellier et les villages alentours, ont été formés à la prise de vue vidéo et à l’interview par Pascal Biston et Christel Lescrainier. Montage: Thierry Brinksma Musique: Hatime Bensfia aka Hendek Réalisé avec le soutien de: Département de l’Hérault, Direction enfance et famille, Fonds d’aide aux jeunes, Caf de Montpellier, l’Acsé, DRDJS Languedoc Roussillon, Centre social CAF de la Paillade, Maison de l’enfance et de la famille

Contact pour plus de renseignement : Pascal Biston, 06 71 71 65 18