Projection et débat en présence des co-réalisateurs\trices, de l’association Les Ziconofages, de Dominique Paturel (INRA, UMR Innovation), et d’Emmanuelle Cheyns (Cirad, Umr Moisa).
Ce film collectif est une fiction qui aborde l’aide alimentaire (contenu des colis, lien social) et notamment l’accueil des bénéficiaires par les bénévoles associatifs. Les diffusions sont toujours accompagnées par celles et ceux qui l’ont réalisé afin de pouvoir compléter et enrichir les échanges avec les spectateurs. C’est aussi l’occasion de collecter auprès des professionnels, bénévoles et bénéficiaires les réflexions et les pistes d’évolutions possibles sur les sujets évoqués dans le film. La démarche de vidéo participative offre la possibilité de décloisonner les mondes et de permettre à des populations stigmatisées d’avoir la parole dans les prises de décisions qui affectent leurs vies.
Film et projection soutenus dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Conseil Départemental de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier.
LUTTOPIA VIVRA, film documentaire 8′ (octobre 2015)
Des habitants du squat Luttopia 02 ont fait appel aux Ziconofages pour filmer et raconter eux-mêmes leur propre histoire, leur propre réalité. Suite à plusieurs ateliers un film est né, « Luttopia vivra ». Les co-réalisateurs\trices sont disponibles pour projeter et échanger autour de la vie en squat. Les films peuvent donner lieu à des projections débat, des ateliers de travail.
Synopsis:
Des habitants du squat Luttopia à Montpellier racontent 24h dans ce lieu de vie collectif. Ils témoignent de la solidarité et de la fraternité qui existent dans un monde qui n’est pas fait pour les plus démunis…A quoi sert le squat Luttopia, qui sont ses habitants et qu’est ce qu‘il apporte à leur vie ?
SUIS-JE SI-RIEN? 4’39 (octobre 2015)
Synopsis: Pendant la formation-action, les habitants du squat Luttopia risquaient du jour au lendemain l’expulsion. Un plan séquence montre l’expulsion de l’ancien bâtiment administratif mettant à la rue 110 personnes, hommes, femmes, enfants.
Réalisateurs :
– 7 habitants du squat : Bari, Enric, Erol, Kasoum, JC, Mohamed, Najet.
– Association d’éducation à et par l’image Les Ziconofages, basée à Montpellier, se sert de l’outil audiovisuel pour la mise en œuvres d’actions sociales à travers la vidéo participative. Les Ziconofages produisent des images destinée à être consommées, digérées puis transformées en action.
Films réalisés dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Conseil Départemental de l’Hérault, le CGET, la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier.
Dans la continuité de notre travail sur l’aide alimentaire nous souhaitions compléter les deux précédents films « Un diner presque pas fait » et « L’Epso, une épicerie sociale et solidaire« .
Suite à une projection-débat, les volontaires de l’espace solidaire M.Yunus à Frontignan nous invitaient à venir faire un film sur les ateliers collectifs et le regroupement de différentes associations d’aide alimentaire au sein d’un même lieu. Des ateliers ont débuté fin janvier pour imaginer un objet audiovisuel réalisé collectivement.
Deux films sont réalisés ; une fiction et une interview :
« Train de vie », fiction (10’20)
Quelques années de la vie d’une femme qui après un accident de la vie est tour à tour bénéficiaire puis bénévole dans un espace de solidarité.
« Paroles croisées d’usagers et d’élus sur les enjeux d’une politique communale d’action sociale« , interview (14’16)
Des élus répondent à chaud et sans filet au témoignage sensible de personnes vivant une précarité ; usagers de l’aide alimentaire ou de lieux de solidarité.
Films réalisés en partenariat avec l’espace solidaire M.Yunus dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Département de l’Hérault, le CGET, la DRAC, la CAF de l’Hérault.
Mardi 27 octobre à 19h, Cinéma Utopia (arrêt tram St Eloi)
Jeudi 29 octobre à 16h, salle Rabelais (arrêt tram comédie ou corum)
Ces films ont été réalisés dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Conseil Départemental de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier.
Le droit de vivre décemmentJournal de 2 mois de lutteUn dîner presque pas fait
DES FILMS SUR LES DISCRIMINATIONS AU LOGEMENT ET A L’ÉCOLE
Ces films ont été réalisés dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Conseil Départemental de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier. Ils peuvent donner lieu à des projections débat, des ateliers de travail, … Contactez nous en fonction des films qui vous intéressent!
« Journal de 2 mois de luttes au Petit Bard-Pergola » avec le Collectif des parents d’élèves des écoles du Petit Bard-Pergola
Synopsis : Un film qui jour après jour, semaines après semaines, retrace les actions quotidiennes et les réflexions de femmes parents d’élèves. Elles n’ont eu de cesse de rappeler durant ces semaines de mobilisation qu’elles voulaient que les lois de la république soient appliquées pour elles, leurs enfants mais aussi pour leur famille et pour tous les habitants de France.
Extrait semaine 4:
https://vimeo.com/5952913
Note d’intention : Suite à la sollicitation de Cesam Migration Santé et des enseignants, nous avons rencontré un groupe de parents délégués des écoles du groupe scolaire Petit Bard, qui interpellent les pouvoirs publics pour exiger de la mixité sociale dans les écoles de leurs enfants. Ils voulaient un appui technique pour faire des films et raconter leur vision de l’école. Une quinzaine de parents d’élèves (des femmes) ont participé à une formation action (tournage et montage) autour des actions qu’elles filmaient quotidiennement. Des films courts étaient réalisés chaque semaine et mis en ligne sur leur youtube et facebook.
Contact : Collectif des parents d’élèves ecolespetitbard@gmail.com, Pascal Biston, les Ziconofages 06 71 71 65 18
« Le droit de vivre décemment » avec le collectif des habitant(e)s de la Tour d’Assas
Acte1 ,
Un premier film documentaire de 16′,acte 1, 2015.
Toujours perçus comme immigrées et reléguées dans des tours vouées à la démolition, las de vivre avec des familles de même origine ethnique, d’être déménagés de grands ensembles vers d’autres lieux identiques, des habitant(e)s de la Tour d’Assas à Montpellier se mobilisent et témoignent de cette injustice sociale.
Note d’intention : Suite à la sollicitation de Habiter Enfin (qui mène des ateliers au Centre social CAF tous les mardis) , nous avons rencontré plusieurs personnes du collectif Tour d’Assas le 1er avril jour de la manifestation jusqu’aux bureau d’ACM. Formation autour de prises de vues par téléphone portable, réalisation de 6 interviews dont la moitié par les habitants entre eux, prise de contact et présentation de notre association pour un prochain rendez-vous atelier, prêt du DVD Tomber des murs. (auprès de 5 personnes). Contacts : Pascal Biston, les Ziconofages 06 71 71 65 18,
Acte 2,
Un second film documentaire de 22‘,acte 2, 2017.
La Tour d’Assas n’est plus entretenue depuis des années puisqu’elle va être démolie. Alors les conditions de vie se dégradent, tandis que le bailleur social Acm, la Métropole et l’État se renvoient la balle. Notre collectif d’habitant(e)s se révolte encore : « nous on vit (mal) dedans ! On est là ! Arrêtez de nous oublier ! »
Note d’intention :
Voir aboutir notre demande :
– avoir un logement sécurisé, décent et salubre immédiatement
– être relogé dans un quartier mixte pour ceux qui le désirent
– acter la destruction (ou réhabilitation totale) de la Tour pour être reconnus prioritaires.
Arrêtez de nous oublier!!!!
Contexte du film :
Tous les jeudis matin au centre social Caf de la Paillade, des ateliers audiovisuels réunissent des habitant(e)s de la Tour d’Assas (et du quartier) pour réfléchir et réaliser des Outils vidéos débats sur la situation des locataires de cette Tour, préparer des rencontres, sensibiliser et agir face aux discriminations et aux conditions de vie humiliantes et dangereuses.
Les rencontres avec les responsables des collectivités territoriales font entrevoir une décision pour dans 2 ans ; trop long pour des habitants qui se mobilisent à nouveau depuis 1 mois et demi : manifestation, rencontres avec des responsables, réalisation d’un film participatif avec notre association, Habiter enfin !Le Fuiqp, le journal le d‘Oc et Divergence.
Outils vidéo participatifs et les projections rencontres sont une action des Ziconofages financée par la CGET, le Conseil départemental de l’Hérault, la DRAC Occitanie, la CAF de l’Hérault.
Films projetés au festival du cinéma Méditerranéen, et dans les cinémas Diagonal
Contacts : Pour toute diffusion des films nous contacter
Habitant Montpellier depuis des dizaines d’années, des immigrés racontent leur parcours de vie, entre ici et là-bas, de leur taudis de 10 m2 où ils survivaient, les travaux pénibles et mal-payés, leur vie et leur attachement au quartier. Un partenariat institutionnel s’est développé autour de ces résidents, ADOMA, SERM, ADLI, Département de l’Hérault, ville de Montpellier et DDCS témoignent de l’enjeu de reloger dignement les personnes vieillissantes, en tenant compte de leurs attentes et de leur mode de vie. La pension de famille Fermaud-Merci : une renaissance et une reconnaissance.
Ces quatre court-métrages ont été réalisés par Les Ziconofages dans le cadre d’un projet intitulé « Si j’étais un artiste » à la MECS (Maison d’Enfants à Caractère Social ) Cœur d’Hérault.
Nos ateliers se sont déroulés pendant la semaine des vacances scolaires en février 2015.
Six jeunes de 11 à 19 ans ont participé à cette expérience ludique et pédagogique.
Lors de ces ateliers nous avons abordé avec les jeunes les fondamentaux de l’audiovisuel, des exercices du théâtre d’improvisation, jeux de photo-langage, analyses d’image, droits à l’image, projections d’extraits vidéo, rencontre et entretien filmé avec un artiste du cirque, conception et écriture de scénarios, réalisation de médias sonores et visuels sur la base d’un scénario ainsi que techniques de prise de vue et de sons, jeux d’acteur, mise en scène, initiation au montage et utilisation de trucages simples particulièrement la technique « Fond vert ».
Nous remercions l’équipe de la MECS Cœur d’Hérault pour ce partenariat constructif et leur implication dans ce projet.
Projections-rencontres autour de mobilisations d’habitants sur Montpellier contre les discriminations et pour l’égalité pour tous. Des films d’ateliers, réalisés par les collectifs des parents d’élèves du Petit Bard-Pergola et de la Tour d »Assas, qui montrent des citoyens en lutte pour l’égalité de traitement et la justice sociale. Des témoignages qui démontent les stéréotypes et demandent aux décideurs politiques et institutionnels d’agir pour les valeurs républicaines.
Journal de 2 mois de luttes au Petit Bard-Pergola 33′ : Un film qui jour après jour, semaines après semaines, retrace les actions quotidiennes et les réflexions de femmes parents d’élèves. Elles n’ont eu de cesse de rappeler durant ces semaines de mobilisation qu’elles voulaient que les lois de la république soient appliquées pour elles, leurs enfants mais aussi pour leur famille et pour tous les habitants de France.
https://youtu.be/wlVViodfl2o
Le droit de vivre décemment : Film documentaire 16′ : Toujours perçus comme immigrés alors qu’ils sont français, relégués dans des tours vouées à la démolition, las de vivre avec des familles de même origine ethnique, d’être déménagés de grands ensembles vers d’autres lieux identiques, des habitants se mobilisent et témoignent de cette injustice sociale.
Avec:
Le Collectif des parents d’élèves du petit Bard-Pergola et le Collectif de la Tour d’Assas.
Les chercheuses Pauline Scherer (indépendante) et Suzana Dukic (Institut social et coopératif de recherche appliquée).
Associations Les Ziconofages, Habiter Enfin!, Cesam Migration Santé, Justice pour le Petit Bard.
Le 12 juin à 18h au cinéma Diagonal de Montpellier (proche Comédie)
Prix entrée: 3,50 euros
Ces films ont été réalisés dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Département de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier.
RETOURS SUR LA PROJECTION DÉBAT
L’exercice était difficile. Le débat chaud et parfois chaotique reflétait l’état de la réflexion sur l’enjeu de la négociation/rupture avec les acteurs politiques et institutionnels.
Ce qui était intéressant, c’est que personne n’a du coup contesté les discriminations systémiques et le racisme institutionnel pointées par les collectifs.
La question de la place des professionnels dans l’interface entre les citoyens et ces même acteurs était centrale mais n’a pas été traitée. Beaucoup était venu pour ça à mon avis;
A renouveler car ce genre d’espace manque.
Suzana
Quelques adjectifs en vrac qui me viennent : nécessaire, enrichissant, éclairant, vivifiant.
à bientôt,Marion.
Hola, très touché par les films et l’ambiance de la projection. Au-delà de la situation sociale révoltante, ces femmes qui refusent le fatalisme et choisissent l’action collective donnent une leçon de vie à qui veut l’entendre… J’ai aussi été frappé par cette revendication de la mixité, là où on s’imagine trop facilement un replis communautaire dans une vision réductrice victime de nos aprioris. Un courrier de lecteur dans la Gazette de cette semaine est stupéfiant de ce point de vue là (si vous n’aimez pas le Petit Bard quittez le… No comment). C’est bien une ségrégation silencieuse qui est en marche et ce cinéma participatif fait par et pour les habitants nous rappelle que les valeurs de la république restent un combat quotidien. Bravo!
Bobie
Bonjour,
J’ai assisté à cette soirée.
Bravo pour l’organisation, la mobilisation était au RDV et les 2 films sont super bien faits et très riches.
Je regrette le temps de débat un peu court et peut être le manque de clarté sur la position de la Mairie qui a été compliqué à gérer.
En tous les cas, merci pour cette organisation, je suis très content d’être venu.
A bientôt.
F.
L’action de vendredi soir est à mon sens une nécessité. Les deux films projetés, soutenus par la présence massive des habitants du Petit Bard, sont poignants. Un sujet fort mais surtout une caméra tenue par des personnes en lutte. Des plans tremblants, dévoilant la révolte, la fatigue, l’émotion. Des instants de poésie émergent d’une réalité brute, prise sur le vif, comme lorsque le vieil homme se « soulage » (comme disait l’une des femmes) en pleurant.
J’émets tout de même un petit bémol envers ces films. Le message porté (plus de mixité, non aux ghettos, etc.) est dit, redit et reredit (par les slogans, les banderoles, les interviews, …) Cela m’a fait décrocher à certains moments. Je pense qu’il est important de faire davantage confiance au spectateur. J’ai l’impression que la répétition a tendance à diminuer l’impact du propos.
Au-delà de ces remarques d’ordre esthétique, je suis à la fois étonnée et marquée de voir que ce sont ces personnes, issues de l’immigration, qui nous rappel à nous, français, les valeurs de la République. J’ai le sentiment que la majorité des français ne croient plus à en la France ni à ses valeurs (liberté, égalité, fraternité).
Merci à vous d’avoir soutenue cette lutte et de l’avoir amené jusqu’au centre-ville, dans une salle de cinéma, ouverte à tous. La prise de conscience est à mon sens le premier pas (et pas le moindre) vers le changement. Et ces films y participent grandement.
Rachel
Et Saurel ???? il est où Saurel ???
Vincent
Des mots: Joie, solidarité, foi, envie, réussite, émancipation, courage, responsabilisation… La solidarité, le courage et la responsabilisation de ces femmes envers leur propre situation, a rendu possible la réussite et l’émancipation des femmes du Petit Bard
Meritxell
Ce fut pour moi une soirée riche en informations et analyses : le documentaire était intéressant et les échanges aussi
A poursuivre donc sur le quartier…
Pascale
A l’occasion de la journée Pocket film organisé par MDA34 à la salle Rabelais (Montpellier)
nous avons réalisé de courtes fictions, sur fond vert pour montrer la magie du cinéma ; thématique :
Qu’est ce qui peut gâcher un repas ?
Cet atelier était à destination de jeunes âgés de 11 à 21 ans. Plusieurs films courts ont été imaginés, une trame écrite et des dialogues improvisés en fonction des créativités et possibilités des participants.
Ces courts métrages montés dans la foulée ont été diffusés le jour même à la projection lors du festival Pocket Film avec succès !
Les Ziconofages, adeptes des projections sauvages en plein air de leurs réalisations, passent un cran au dessus avec l’aide du dispositif Passeurs d’images. Jeudi 7 mai à 21h, dans le parc Clémenceau, nous projetterons sur grand écran en qualité cinéma le film Rengaine de Rachid Djaïdani. En première partie vous découvrirez le film court réalisé lors du stage de printemps « Manger l’ail-leurs« , venez à l’heure pour discuter avec les jeunes réalisateurs !