Depuis juin 2018, les Ziconofages ont mis en place des actions d’auto-organisation qui proposent d’accompagner des groupes de citoyens vers une amélioration de leurs conditions de vie. Cette méthode vise à sensibiliser les habitants à des enjeux globaux en partant de problématiques de leur vie quotidienne.
La méthode inspirée de la pratique du sociologue et activiste américain Saul Alinsky se compose de cinq phases :
1/
La mobilisation : par une enquête en porte à porte,
l’organisateur fédère un groupe autour d’une injustice vécue
et partagée par le plus grand nombre.
2/
La réunion fondatrice : le groupe transforme sa colère en
aspiration en identifiant un décideur ayant le pouvoir de mettre fin
à l’injustice qui le touche.
3/
L’action : elle vise à interpeller et amener le décideur à
négocier avec le groupe. Ce dernier met au point une action qui doit
respecter plusieurs principes dont celui de la non-violence. L’action
doit déboucher sur une négociation avec le décideur.
4/
La négociation : elle a pour objectif d’obtenir un
arrangement « gagnant-gagnant » avec le décideur mais
surtout de mettre fin à la situation problématique.
5/
La célébration : c’est un moment essentiel qui permet de
favoriser le développement du lien entre les citoyens, de faire une
rétrospective des actions et en particulier de répondre à la
question « comment sommes-nous arrivés là ? »
Aujourd’hui :
C’est en bas du quartier de la Paillade que l’initiative a été lancée. Début 2019, c’est bientôt quatre collectifs d’habitants qui se sont montés, représentant les intérêts de près de 1000 personnes, principalement autour de questions ayant trait au cadre de vie et à l’habitat et en particulier à la problématique de la précarité énergétique.
Les Ziconofages investissent désormais d’autres quartiers de Montpellier : La Pergola, Lemasson, Aiguelongue, et d’autres à venir.
Ces actions sont mises en place grâce au soutien du Conseil départemental de l’Hérault, du CGET, la CAF de l’Hérault, la DRAC Occitanie et la Fondation de France