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Cycle ciné-débat sur l’Habiter : où je vais dormir?

C’est notre premier partenariat avec la Maison de l’Architecture d’Occitanie Méditerranée, la rencontre du regard des habitants et des architectes!


Nous proposons tous les débuts du mois d’avril à juin, un ou des films sur des problématiques de l’Habiter, avec le regard d’habitants, de chercheurs, d’associations qui réfléchissent à cette thématique. 
Les films, co-construits avec les habitants sont suivis de temps d’échanges avec les co-réalisatrice.eur.s et des professionnels. 

Intitulé Où je vais dormir ?, ce cycle explore les problématiques sociales et urbaines liées aux situations de précarité, aux enjeux d’accès au logement et aux impacts des politiques d’aménagement du territoire sur les habitants.

La première projection sera dédiée à la question du sans-abrisme


Ciné-débat avec le documentaire Des âmes et des ombres : nos vies à la rue, réalisé en 2024 , en collaboration avec le SIAO et le collectif Parlons clichés. Ce film nous plonge dans le quotidien des personnes vivant à la rue à Montpellier. Il met en lumière diverses réalités : la recherche d’un toit, le travail, le bénévolat, les activités quotidiennes…
Projection suivie d’un temps d’échange et de débat avec les protagonistes du film, le SIAO34, Pascal Biston, coordinateur des Ziconofages, ainsi que de Khedidja Mamou, architecte, sociologue et maîtresse de conférences à l’ENSA de Montpellier. La rencontre sera modérée par Marjan Sansen, docteure en architecture et membre de la MAOM.

Seconde projection : Les Rénovations urbaines consistent à améliorer les infrastructures et les logements dans des quartiers dégradés. Cependant, la démolition, souvent utilisée dans ces projets, peut déstabiliser les communautés locales et effacer des patrimoines sociaux et architecturaux.

Projections de deux documentaires Tomber des murs ? 50 ans de grands ensembles et Adieu Saturne réalisé en partenariat avec l’IPEICC.

Le premier film explore 50 ans des grands ensembles du Petit Bard et de la Paillade, en abordant la rénovation urbaine, la crise du logement et la mixité sociale, à travers les témoignages des habitants, chercheurs et acteurs politiques.

Le second documentaire, plus court, prend la forme d’un journal de bord vidéo dans l’œil des habitants, retraçant la rénovation du quartier à travers le témoignage d’une habitante.

À l’issue de la projection, un moment d’échange et de débat sera organisé, avec la participation des protagonistes des films, ainsi que de Khedidja Mamou, architecte et docteure en sociologie, Nourdine Bara, écrivain, Jaafar Fanchi, architecte et « crieur urbain », et Pascal Biston. Cette rencontre sera modérée par Daniel Andersch architecte urbaniste, président de la MAOM.

Troisième et dernière projection du cycle

L’habitat intercalaire est né de la Loi Elan anti-squat, c’est un habitat temporaire. Lieux vacants, souvent voués à la destruction, préemptés par les pouvoirs publics, ils sont mis à disposition d’associations, comme solution d’hébergement d’urgence, pour mettre à l’abri des personnes très précaires.

Visite d’un lieu intercalaire, Luttopia (18h)

Suivià 19h de la projection de 2 films : Luttopia, les coulisses d’une médiation et On est bien ici 

À l’issue de la projection, un temps d’échange et de débat sera organisé, avec la participation des protagonistes des films, ainsi que des architectes de l’Association Quatorze, de l’association
Avec Toits, du collectif Luttopia et de Pascal Biston, coordinateur des Ziconofages.

Des âmes et des ombres – Nos vies à la rue

Un film des Ziconofages, co-réalisé avec le Siao et les membres du collectif Parlons clichés , 45’, 2024

Séléctionné au festival Cinémed

En partenariat avec

Le Siao34, la Bulle douche nomade, la Cloche, le Secours Catholique, Luttopia, le Samu social, Atd quart Monde, Entraide Sdf, Réduire les risque, Gammes -Corus

Le film : Des âmes et des ombres

Une journée type de personnes « à la rue » à Montpellier, ce qu’ils vivent, en montrant en parallèle une diversité de situation (7 personnes différentes) et des journées avec « énormément de choses à faire »: lieu de couchage, travail, bénévolat, recherche d’un toit, activités culturelles, douches,…) Ces personnages se croisent à la médiathèque, à Corus, à la Halte Solidarité – des accueils de jour – ou sur un terrain de pétanque…

Un reportage de 4′ France 3 sur cette action et ce film dans le journal du 30 avril!

Prochaines projections rencontres publiques :

  • 23 janvier 14h, CHRS Regain – un partenariat Adages
  • 27 janvier 18h30, La Fenêtre – un partenariat association le Globe (étudiants en géographie)
  • 10 février 13h, Lycée Jean Lurçat, Perpigan
  • 13 Mars 14h, Maison des étudiants, Fac paul Valéry, – Partenariat l’écran et son double – Festival Paul va au cinéma
  • 20 Mars 10h30, colloque Vidéopsy – partenariat le Craps, vidéo-psy et le CHU de Montpellier
  • 8 avril 18h30, CAUE de l’Hérault – un partenariat Maison de l’architecture
  • 10 avril 10h – Mairie de Montpellier – Un partenariat CLSPD Ville de montpellier
  • 17 avril 13h30 IFMS de Sète
  • 17 avril 20h30 Cinéma le Taurus, Mèze

Pour organiser une diffusion:

Pascal Biston lesziconofages@gmail.com

Lucas Vigroux, veille.sociale@siao34.org

Contexte

A l’issue d’ateliers « parlons clichés » sur et avec personnes à la rue et des associations qui les accompagnent à Montpellier, est née l’idée d’un film pour «casser les clichés » et « avoir un outil de sensibilisation du grand-public et des administrations »

Les Ziconofages et l’Outil Vidéo Participatif

Les Ziconofages est une association d’éducation populaire montpelliéraine composée de vidéastes sociaux. Nous proposons à tout public, mais prioritairement aux personnes précaires de réaliser des courts et moyens métrage sur des thématiques qui impactent les habitants : logement, discriminations, accès à l’alimentation, vivre ensemble, mobilité… Dans ces projets d’outils vidéo participatifs, nous apportons nos savoir-faires audiovisuels, les participant.e.s apportent leurs connaissances de leurs territoires, leur regards, leurs paroles. Construire ses images plutôt que subir des images.