Archives par mot-clé : vidéo participative

Sortie de résidence & projection-débat

SAMEDI 23 JANVIER ,14h, Clermont l’Hérault

THÉÂTRE LE SILLON

Le réseau Urbsicopie et le Théâtre Le Sillon à Clermont l’Hérault vous invitent, samedi 23 janvier à partir de 14h à la présentation d’une étape de travail du projet de création France profondede la Cie la Grosse situation.
Après une phase de recherche d’un an qui les a conduit au Salon de l’Agriculture à ParisFrance-profonde-La-Grosse-situation1, à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dans le lotissement St-Martin de Paulhan…, les comédiennes vont, lors de leur résidence de création au Sillon, faire le point sur le chemin parcouru et commencer à imaginer la forme du spectacle. La Première pression sera l’occasion pour elles de partager cette phase du travail avec le public: réflexions, notes, matières brutes… les prémisses d’un spectacle qui verra le jour en 2017 !

Et aussi ! La Première pression sera suivie d’une projection-débat sur le thème de l’agriculture, proposée par Les Ziconofages (association membre du réseau Urbiscopie) et les co-réalisateurs\trices autour des extraits du film en cours de réalisation.
Affiche jeunes agriculteurs
Devant et derrière la caméra, une nouvelle génération d’agriculteurs\trices témoigne, rencontre chercheurs et élus et réfléchit à une nouvelle (et nécessaire) agriculture.

La vidéo participative au Cinémed

Les films Citoyens de seconde zone? (Journal de 2 mois de lutte, Le droit de vivre décemment)  et Un dîner presque pas fait ont été retenus pour être présentés dans la section « Filmer en région » du 37e Cinemed – Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier.

Les 3 films portent sur les inégalités de traitement à Montpellier et ont été co-réalisés par des habitants et les Ziconofages.

Venez nombreux\ses aux 2 projections-débats sur l’aide alimentaire, les discriminations au logement et à l’école !

Lire l’article du Midi libre sur les films

Mardi 27 octobre à 19h, Cinéma Utopia (arrêt tram St Eloi)

Jeudi 29 octobre à 16h, salle Rabelais (arrêt tram comédie ou corum)

Ces films ont été réalisés dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Conseil Départemental de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier.

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Le droit de vivre décemment
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Journal de 2 mois de lutte
Affiche un diner 2
Un dîner presque pas fait

Extrait de le Droit de vivre décemment:

Bande annonce de le Droit de vivre décemment:

Extrait du Journal de deux mois de lutte :

ORGANISER UNE PROJECTION-DÉBAT SUR L’AIDE ALIMENTAIRE

VOUS SOUHAITEZ ORGANISER UNE PROJECTION-DÉBAT DANS VOTRE STRUCTURE, SUR L’ESPACE PUBLIC,  AUPRÈS D’UN GROUPE DE RÉFLEXION… CONTACTEZ-NOUS (lesziconofages@free.fr)

UN FILM COLLECTIF SUR L’AIDE ALIMENTAIRE
« Un dîner presque pas fait »

Des membres du Comité consultatif des allocataires du RSA de Montpellier ont travaillé à la conception d’un film avec l’aide de l’association les Ziconofages sur le thème de l’alimentation et notamment sur le rapport des personnes aux associations d’aide alimentaire.
Le film intitulé « Un dîner presque pas fait » d’une durée de 9 minutes est une fiction qui invite à la réflexion quant à l’accueil des allocataires par les bénévoles des associations d’aide alimentaire et à la question du maintien des liens sociaux quand on se nourrit exclusivement de colis alimentaires.
Ce film accompagné par celles et ceux qui l’ont réalisés, doit servir à sensibiliser les bénévoles associatifs et échanger sur les représentations.

Synopsis :
Un célibataire qui dispose de peu de revenus doit recevoir des amis et n’a pas d’autres choix que d’aller chercher un colis alimentaire. Il a en mémoire les confessions qu’il doit faire sur sa vie intime, la file d’attente et toujours les mêmes denrées de base. Heureusement il y a les copains…Affiche un diner 2

Note d’intention :
Un film pour :
– Interpeller les associations caritatives sur les ajustements nécessaires dans l’accueil et le contenu des colis. La précarité à changer mais les associations caritatives ne se sont pas adaptées.
– Lutter contre les préjugés et les représentations ; que les spectateurs puissent se mettre dans la peau du personnage et s’imprègnent d’autres réalités.
– Alerter les pouvoirs publics sur la situation des gens qui ne mangent pas correctement. Comment améliorer les conditions de vie ?
– Parler de l’alimentation, un sujet essentiel qui touche tout le monde. Une question de santé (malbouffe) et de lien social.
– Réveiller les consciences.

Un projet pour :
– Avoir une activité sociale, rencontrer des gens et améliorer l’estime de soi.
– Développer des compétences.
– Participer à une aventure utile.

Contacts :
Pascal Biston,  les Ziconofages 06 71716518  et Ahmed El Ouadrhiri 06 12 71 14 61

Bande annonce Un diner presque pas fait

AIDE ALIMENTAIRE…la suite

Note d’intention :
Les co-réalisateurs/trices du film « Un dîner presque pas fait » ont souhaité allés à la rencontre d’autres formes d’aides alimentaires. Des initiatives innovantes ou même spontanées sont montrées à travers ces 2 films supplémentaires. Il s’agissait de creuser un peu plus des approches différentes.

L’Epso, une épicerie sociale pas comme les autres (11’28)
Synopsis :
Entretien et échanges entre une personne bénéficiant des services de cette épicerie et deux responsables de la structure. Présentation de la démarche, des problématiques d’approvisionnements, nécessite de travailler en partenariat, préjugés sur les associations caritatives.
Les glaneurs (11’28)
Synopsis :
Le collectif SOS SDF propose boissons chaudes et viennoiseries devant le tribunal de Montpellier alors que 3 personnes sont jugées pour vol de nourriture dans les poubelles d’un super marché de Frontignan.

Contacts :
Christel Lescrainier, les Ziconofages 06 03 12 29 48 et Nadège Pascal 06 63 89 11 40

UN FILM COLLECTIF MANGER A PETIT BUDGET
« Petits repas entre amis »

Suite à la projection du film « Un dîner presque pas fait » le 24/02 aux Lieux Ressources de la Pergola qui clôturait des « ateliers cuisiner malin », les participants, tous très volontaires, ont décidé de se retrouver pour continuer à réfléchir, à échanger et à partager sur la thématique de cuisiner à petits budgets.

Synopsis
Des participants d’un atelier de cuisine se retrouvent à mettre en pratique ce qu’ils ont appris pour manger malin, avec des produits de qualité, pour faire un repas pas très cher.
Ils discutent tout en cuisinant sur les bons plans où se fournir (à proximité ou en hyper ?), sur les recettes, les pubs, …
Où l’on retrouve le plaisir de cuisiner, de cuisiner à plusieurs et de partager un repas.

Note d’intention : Un film pour :
– Lutter contre les stigmatisations qui touchent les gens dit en assistanat : que les spectateurs puissent se mettre dans la peau des personnages
– Alerter les pouvoirs publics sur la question alimentaire des familles les plus précaires : manger est un gros budget. Il faut arriver à manger…
– Parler des bons plans des moyens de manger bien à petits budgets. L’alimentation est un sujet essentiel qui touche tout le monde. Une question de santé (malbouffe) et de lien social.

Un projet pour :
– Avoir une activité sociale, rencontrer des gens et améliorer l’estime de soi.
– Développer des compétences.
– Participer à une aventure utile.

Contact :
Pascal Biston, les Ziconofages 06 71 71 65 18

Ces films ont été réalisés dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Conseil Départemental de l’Hérault, le CGET, la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier. Ils peuvent donner lieu à des projections débat, des ateliers de travail…

12 Juin 2015 au Diagonal : « Citoyens de seconde zone ? » : Projection débat

Projections-rencontres autour de mobilisations d’habitants sur Montpellier contre les discriminations et pour l’égalité pour tous. Des films d’ateliers, réalisés par les collectifs des parents d’élèves du Petit Bard-Pergola et de la Tour d »Assas, qui montrent des citoyens en lutte pour l’égalité de traitement et la justice sociale. Des témoignages qui démontent les stéréotypes et demandent aux décideurs politiques et institutionnels d’agir pour les valeurs  républicaines.

Synopsis_Citoyens de seconde zone :

Journal de 2 mois de luttes au Petit Bard-Pergola 33′ : Un film qui jour après jour, semaines après semaines, retrace les actions quotidiennes et les réflexions de femmes parents d’élèves. Elles n’ont eu de cesse de rappeler durant ces semaines de mobilisation qu’elles voulaient que les lois de la république soient appliquées pour elles, leurs enfants mais aussi pour leur famille et pour tous les habitants de France.

 

Le droit de vivre décemment : Film documentaire 16′ : Toujours perçus comme immigrés alors qu’ils sont français, relégués dans des tours vouées à la démolition, las de vivre avec des familles de même origine ethnique, d’être déménagés de grands ensembles vers d’autres lieux identiques, des habitants se mobilisent et témoignent de cette injustice sociale.

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Avec:
Le Collectif des parents d’élèves du petit Bard-Pergola et le Collectif de la Tour d’Assas.
Les chercheuses Pauline Scherer (indépendante) et Suzana Dukic (Institut social et coopératif de recherche appliquée).
Associations Les Ziconofages, Habiter Enfin!, Cesam Migration Santé, Justice pour le Petit Bard.

Le 12 juin à 18h au cinéma Diagonal de Montpellier (proche Comédie)
Prix entrée: 3,50 euros

Ces films ont été réalisés dans le cadre du projet Outils Vidéo participatifs financés par le Département de l’Hérault, la DDCS (ACSE), la DRAC, la CAF de l’Hérault, la Ville de Montpellier.

RETOURS SUR LA PROJECTION DÉBAT

L’exercice était difficile. Le débat chaud et parfois chaotique reflétait l’état de la réflexion sur l’enjeu de la négociation/rupture avec les acteurs politiques et institutionnels.
Ce qui était intéressant, c’est que personne n’a du coup contesté les discriminations systémiques et le racisme institutionnel pointées par les collectifs.P1080640
La question de la place des professionnels dans l’interface entre les citoyens et ces même acteurs était centrale mais n’a pas été traitée. Beaucoup était venu pour ça à mon avis;
A renouveler car ce genre d’espace manque.
Suzana

Quelques adjectifs en vrac qui me viennent : nécessaire, enrichissant, éclairant, vivifiant.
à bientôt,Marion.

Hola, très touché par les films et l’ambiance de la projection. Au-delà de la situation sociale révoltante, ces femmes qui refusent le fatalisme et choisissent l’action collective donnent une leçon de vie à qui veut l’entendre… J’ai aussi été frappé par cette revendication de la mixité, là où on s’imagine trop facilement un replis communautaire dans une vision réductrice victime de nos aprioris. Un courrier de lecteur dans la Gazette de cette semaine est stupéfiant de ce point de vue là (si vous n’aimez pas le Petit Bard quittez le… No comment). C’est bien une ségrégation silencieuse qui est en marche et ce cinéma participatif fait par et pour les habitants nous rappelle que les valeurs de la république restent un combat quotidien. Bravo!
Bobie

Bonjour,
J’ai assisté à cette soirée.
Bravo pour l’organisation, la mobilisation était au RDV et les 2 films sont super bien faits et très riches.
Je regrette le temps de débat un peu court et peut être le manque de clarté sur la position de la Mairie qui a été compliqué P1080637à gérer.
En tous les cas, merci pour cette organisation, je suis très content d’être venu.
A bientôt.
F.

L’action de vendredi soir est à mon sens une nécessité. Les deux films projetés, soutenus par la présence massive des habitants du Petit Bard, sont poignants. Un sujet fort mais surtout une caméra tenue par des personnes en lutte. Des plans tremblants, dévoilant la révolte, la fatigue, l’émotion. Des instants de poésie émergent d’une réalité brute, prise sur le vif, comme lorsque le vieil homme se « soulage » (comme disait l’une des femmes) en pleurant.
J’émets tout de même un petit bémol envers ces films. Le message porté (plus de mixité, non aux ghettos, etc.) est dit, redit et reredit (par les slogans, les banderoles, les interviews, …) Cela m’a fait décrocher à certains moments. Je pense qu’il est important de faire davantage confiance au spectateur. J’ai l’impression que la répétition a tendance à diminuer l’impact du propos.
Au-delà de ces remarques d’ordre esthétique, je suis à la fois étonnée et marquée de voir que ce sont ces personnes, issues de l’immigration, qui nous rappel à nous, français, les valeurs de la République. J’ai le sentiment que la majorité des français ne croient plus à en la France ni à ses valeurs (liberté, égalité, fraternité).
Merci à vous d’avoir soutenue cette lutte et de l’avoir amené jusqu’au centre-ville, dans une salle de cinéma, ouverte à tous. La prise de conscience est à mon sens le premier pas (et pas le moindre) vers le changement. Et ces films y participent grandement.
Rachel

Et Saurel ???? il est où Saurel ???
VincentP1080630

Des mots: Joie, solidarité, foi, envie, réussite, émancipation, courage, responsabilisation… La solidarité, le courage et la responsabilisation de ces femmes envers leur propre situation, a rendu possible la réussite et l’émancipation des femmes du Petit Bard
Meritxell

Ce fut pour moi une soirée riche en informations et analyses : le documentaire était intéressant et les échanges aussi
A poursuivre donc sur le quartier…
Pascale

Formation action vidéo participative

« EXPÉRIMENTER LA VIDÉO AVEC DES HABITANT-E-S…S’INTERROGER SUR SA POSTURE PROFESSIONNELLE…DÉVELOPPER DES PROJETS INNOVANTS…CRÉER DES DIAGNOSTICS »

Presentation de la formation_2016

Préambule

Pour l’association les Ziconofages, la vidéo participative, c’est réaliser des films avec les habitants\es (on préfère à citoyens\nes). Une expérience collective donc sur un territoire précis. Ce qui nous motive, c’est l’envie de mettre un grain de sable dans les rouages d’idées toutes prêtes sur des invisibles d’ordinaire censurés. Pour cela, il nous faut à chaque fois dévisser nos propres préjugés, aller à la rencontre et sortir notre caméra. Pour que les images et les paroles prennent tout leur sens, il a fallu apprendre, se former, s’approprier un outil aujourd’hui popularisé. La vidéo permet de créer ses propres images, de reconnaître les savoirs de tous-tes, d’inventer des espaces où se rencontrent différentes sphères sociales. Nous menons ces actions depuis 6 ans avec des personnes pas toujours blanches, ni adultes, ni riches, ni instruites, ni sédentaires mais aussi avec celles qui sont tout ça à la fois pour qu’on se regarde, se rencontre, se découvre. Ce travail est reconnu à Montpellier pour sa nécessaire raison sociale et comme action de développement local. On aime co-construire, expérimenter, transmettre, c’est pourquoi aujourd’hui on fabrique une mallette pédagogique qui devrait servir à tout ça et aussi à ce qu’on inventera ensemble au cours de cette formation-action.

La mallette vidéo participative ? La mallette propose de vous donner les moyens en deux étapes, d’imaginer et de réaliser un atelier vidéo participatif à l’aide de :
– une formation-action dont l’objectif général est de favoriser l’ accompagnement d’habitants dans des projets audiovisuels avec une démarche participative.
– matériels de tournage accompagnés d’un livret pédagogique : caméra, micro canon, trépied, vidéo-projecteur, disque dur…

Modalités d’organisation et inscriptions La formation s’adresse à des salariés\es, bénévoles, chômeurs\ses, militants\es, associations, collectivités, coopératives, entreprises…

La formule que nous proposons est celle-ci :
Une formation-action qui se déroule sur 6 jours et en 2 sessions espacées d’un mois :

  • 3,5 jours en internat (hébergement collectif).
  • 2,5 jours en externat.

Nous pouvons adapter cette formule en fonction des réalités de chacun et imaginer ensemble les aménagements possibles pour rester en adéquation avec le principe de la vidéo participative. N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter.