Lors du mois de la transition agroécologique, venez voir et échanger sur 2 projections-rencontres de notre film « s’installer paysan sans terre et sans capital » en septembre :
– le mercredi 6 septembre (19h) à Assas au domaine de Cassagnole lors d’une visite (19h) et projection à la ferme (21h) chez Dominique Sabatier, Vigneron.
– le mardi 12 septembre 20h au cinéma Utopia, à Montpellier.
Lors de ces deux projections, des paysans, des chercheurs, des associations de développement culturel locales, co-réalisateurs de ce film seront présents.
Ces deux rencontres sont programmées dans le cadre du mois de la transition agroécologique, avec près de 50 manifestations ouvertes à tous, pour produire autrement et mieux manger. Les associations Alternatiba, BÉDÉ, Marchés paysans pour Inpact Occitanie, Nature & Progrès 34, les Semeurs de jardins LR et Terre & Humanisme ont organisé ce mois de l’agroécologie.
Les partenaires du film sont le collectif de la ferme urbaine de la Condamine, l’association Marchés paysans de l’Hérault, la Boutique de producteurs de Clermont l’Hérault, le Conseil départemental de l’Hérault, la CGET, la DRAC Occitanie, la Caf de l’Hérault
S’installer paysan, sans terre et sans capital
Film documentaire, 1h04, 2016, production les Ziconofages
En extrait, le début du film :
https://youtu.be/hz3TIUnEfDA
Devant et derrière la caméra, une nouvelle génération d’agriculteurs\trices témoigne, rencontre chercheurs et élus et réfléchit à une nouvelle (et nécessaire) agriculture.
Synopsis :
De la difficulté de s’installer en tant que jeunes paysans sans capital de départ et sans être héritier de la terre. Nadia, Byron, Pipone qui expérimentent sur un jardin proche de Montpellier et sont à la recherche de terre, vont à la rencontre d’autres paysans, déjà installés pour échanger sur la réalité d’aujourd’hui.
Dans une seconde partie, des exemples de projets collectifs montrent que des solutions existent et qu’elles doivent être valorisées et étendues.
Note d’intention : Pourquoi le film ?
– On est tous lié de prêt ou de loin à l’agriculture. On veut montrer que cette nouvelle agriculture, locale, non industrielle, respectueuse de l’environnement et des consommateur est viable et légitime.
– Beaucoup de jeunes sont en cours d’installation tout en étant au RSA, en galère, à la recherche de terre et souhaitent avoir un appui.
– Le film vise à déconstruire les préjugés sur ces nouveaux paysans : « ils n’ont pas d’expérience », « ce n’est pas rentable », « ils ne nourriront pas la planète »…
– Il est urgent de répondre à la question quels choix agricoles pour se nourrir sainement et localement ?
– Diffuser des idées, sensibiliser : sur la question du retour à la terre « une petite solution à un grand problème », sur une autre manière de vivre, gagner peu mais être heureux, refuser et dénoncer la situation des maraîchers aujourd’hui qui travaillent 70h/ semaine pour gagner 300€ ou 400€ par mois.
– La diffusion du film pourrait ouvrir vers des gens qui ont de la terre et créer un autre réseau que celui de la Safer.
– Pourquoi beaucoup de jeunes veulent retourner à la terre, à la ruralité. Comment s’y prennent-ils ?
– Porter un regard extérieur sur le groupe en maraîchage.
– Montrer que le terrain est à la fois un terrain agricole et un terrain de loisir « c’est chouette d’avoir notre petit bout de campagne », montrer que c’est une aventure collective.
– Le film est pour nous l’occasion de mener une réflexion, trouver une ligne directrice à notre projet.
– sensibiliser les propriétaires
Partenaires : le collectif de la ferme urbaine de la Condamine, l’association Marchés paysans de l’Hérault, la Boutique de producteurs de Clermont l’Hérault, le Conseil départemental de l’Hérault, la CGET, la DRAC Occitanie, la Caf de l’Hérault