Le premier stage s’est déroulé début juillet en partenariat avec la Maison pour tous Léo Lagrange (Mosson) et le M.O.C.O avec l’exposition du plasticien Kader Attia, et le travail avec l’artiste Sano Mamady.
L’exposition, et les interviews de Kader Attia ont amené les jeunes à réfléchir à la notion du traumatisme au sens large (vécu collectivement, inscrit dans l’histoire) comme au sens plus intime (vécu dans sa chair, personnellement), un thème est cher à l’artiste. Nous avons choisi cette exposition au Mo.co pour proposer plusieurs pistes de travail audiovisuel. Il a été décidé avec les jeunes de réaliser : une fiction sur le trauma du harcèlement, un reportage sur les impressions des visiteurs de l’expo au Mo.co en ITW et une performance théâtralisée, avec un jeu de masques sur jeu d’échecs sur les récits vécus par les jeunes en voix off.
Le second stage mi août, était consacré aux déplacements. Comme le tram est devenu gratuit pour les habitants, le thème « comment bouger en ville ? » nous a paru intéressant ainsi qu’un partenariat avec l’école des arts du cirque Balthazar pour réfléchir au mouvement et inventer d’autres façons de se déplacer. Puis aller à la rencontre des habitants pour leur demander comme ils sont mobiles « doux ou durs » et comment ils vivent les transports en ville afin de réaliser un film autour de ces notions. Comme nous étions sous un chapiteau, la performance « comment aller d’un point A à B » a été réalisée en utilisant les accessoires et les arts du cirque, monocycle, équilibre, fil de fer, acrobatie, etc.