Le compagnonnage

Les enseignements théoriques complètent la formation pratique.

Historiquement, le compagnonnage est fondé sur les métiers du bâtiment qui ont pour point commun la géométrie, d’où l’équerre et le compas, symboles compagnonniques. Chaque métier a une spécificité : la technologie et ses savoirs inhérents (pour les tailleurs de pierre, la géologie et l’histoire de l’art).

Si ces enseignements sont dispensés dans tous les centres de formation professionnelle, les compagnons offrent également une initiation à l’esprit du métier héritée de traditions multi-millénaires (Égypte ancienne). Ces savoirs sont gardés et transmis jalousement au cour du tour de France « l’aspirant est celui dont la conscience est ouverte au métier et le compagnon est celui dont la conscience est ouverte à l’homme ». C’est ainsi que la filiation reste vivante.

Organisation du tour de France

Des maisons mères présentes dans les grandes régions (Marseille et Nîmes en Méditerranée) hébergent les aspirants sur le tour de France. À partir de ces maisons s'organise un maillage plus fin du territoire dans d'autres villes jusque dans les campagnes selon les besoins en embauche des entreprises locales. (combien de compagnons en moyenne sur le territoire ? Cf. le collège des métiers à Paris ?). Dès le début de son tour de France l'aspirant jouit du statut d'ouvrier et gravit les échelons.