Bouger sans un rond dans l’Hérault

Les jeunes ont une facilité à se déplacer dans l’agglo, que ce soit à pied, à vélo, en transports en commun, sauf pour aller en périphérie ou encore les jours de grève… Sylvain privilégie les déplacements de proximité en mode doux. Il habite à deux minutes de son travail à Montpellier. C'est un choix car il privilégie les déplacements courts sans voiture, même s'il en a une. Une personne âgée témoigne de l’importance des transports collectifs pour se déplacer et de la nécessité d’un maillage dense des transports en commun, suite à la suppression (sans information et sans débat) d’une ligne de bus avec l’arrivée du tramway. La vigilance du comité de quartier, une pétition et différentes manifestations ont permis son rétablissement. Faire le point sur l'écomobilité et les déplacements doux à Montpellier. En partant d'une banale promenade à Montpellier, deux jeunes femmes remettent en question certaines représentations sur la mobilité et la vie en vase clos d’habitants des quartiers prioritaires. Elles abordent la symbolique des lieux qu'elles fréquentent mais aussi la pression sociale qu'elles subissent. Trois habitantes âgées de la cité Gély nous exposent les différents espaces investis collectivement sur ce territoire ainsi que leurs déambulations dans les alentours. Leurs paroles montrent les changements notables en terme de moyens de déplacement en fonction des générations : leurs filles ont le permis, elles sont plus autonomes. Aller à la mer sans voiture ! L’été, des habitants de Montpellier prennent le tram puis les navettes pour se rendre à la mer plutôt que leur voiture. Cité à la marge, loin de tout à Montpellier, Montaubérou est un des rares quartiers non desservis par les transports collectifs. Faute de desserte et de l’éloignement des services publics tels que l’école, Armand passe son temps à conduire sa famille et n’a pas de temps pour lui. Pour débattre…
L'équipe
Contact