Notre projet « Rêves d’ici et de là » 2022 commence avec un week-end en avril.
Nous organiserons deux ateliers vidéos samedi 2 avril au Mas Nicolas de La cinquième saison inaugure son Mas ! dans le cadre de notre projet Rêves d’ici et de là. Comme le week-end est placé sous le questionnement le plaisir peut-il être politique, l’atelier vidéo jeunes micro-trottoir recueillera le regard des jeunes, tandis qu’un autre atelier permettra de s’exprimer sur la question en doublant une grande figure de notre monde!
L’objectif de note projet Rêves d’ici et de là est toujours de permettre à des familles qui ont peu de ressources de sortir de Montpellier, se balader dans la nature, voir des spectacles, faire un atelier avec les artistes et bien sûr d’apprendre à réaliser un film de tous ces instants partagés. Ces actions sont gratuites. Lors de ces journées ou w-e Rêves d’ici et de là, les Ziconofages s’organisent pour covoiturer ou louer un minibus pour les familles ne disposant pas de moyens de transport.
D’octobre 2021 à janvier 2022, les Ziconofages ont animé des ateliers hebdomadaires autour de l’apprentissage du français et de la vidéo auprès d’un groupe de huit femmes dans le quartier prioritaire de la Pompignane. En partenariat avec Gammes-Alisé, les participantes ont abordé le thème de l’identité, de l’intégration et du rapport à son quartier. Elles dressent un portrait sensible de ce quartier, de son histoire, de ses atouts et de ses manques.
Le 5 février a eu lieu la première projection du film outil participatif né de cette action « Il était une fois La Pompignane » devant une trentaine de spectateurs : les familles et des membres du comité de quartier.
Un film documentaire de 12’ en partenariat avec Gammes -Alisé
Auprès d’un groupe de huit femmes habitantes du quartier prioritaire de la Pompignane, les Ziconofages ont animé des ateliers hebdomadaires en partenariat avec l’association Gammes-Alisé autour de l’apprentissage du français et de la vidéo.
Les participantes se sont initiées à la vidéo et ont abordé le thème de l’identité, de l’intégration et du rapport à leur quartier. Elles dressent un portrait sensible de cette Pompignagne qui a beaucoup changé, de son histoire, de ses atouts et de ses manques.
Partenariat avec la Maison des Adolescents de l’Hérault, l’association d’aide aux seniors isolés Anim’Aidant 34 situé au Clos de la Fontaine dans le quartier prioritaire de Celleneuve, Julie Benegmos – metteuse en scène de la compagnie Libre Court – et le théâtre ESAT La Bulle Bleue.
Au cours de 5 ateliers nous avons initié un groupe de seniors et de jeunes vivant en Quartier Prioritaire de la Ville à la réalisation d’interviews et réalisé des entretiens filmés sur les thématiques de la crise sanitaire et le lien au numérique.
Les
ateliers ont permis de favoriser les liens intergénérationnels et
de créer des rencontres entre des publics qui ne se rencontrent
habituellement pas.
Les interviews menés et réalisés par les jeunes de QPV valorisent leur savoir-faire et renforcent l’estime de soi des adolescents ou jeunes adultes en leur permettant de s’inscrire dans une posture qui renverse la logique traditionnelle de transmission des savoirs.
En prolongement artistique, Julie Benegmos, metteuse en scène de la compagnie Libre Court, a ensuite accompagné les participants au théâtre ESAT La Bulle Bleue afin de proposer 2 demi-journées de création sur les thèmes du projet.
Bilan
de la production
Un
film d’interviews
de 5
seniors sous forme de rencontre avec 7
jeunes :
60’
divisées
en 4
parties de
15’
Présentation des participants & parcours professionnel compte des échanges touchants et intimes ; les seniors se livrant sur leur vie et donnant des conseils aux jeunes.
Le confinement revient sur ce moment qui a changé les habitudes dans la vie de nos participants.
L’usage du numérique interroge la pratique des seniors des objets numériques et des réseaux sociaux.
L’atelier théâtre à la Bulle Bleue est une captation des ateliers théâtres proposés par Julie Benegmos, metteuse en scène de la compagnie Libre Court.
Nous avons débuté mardi 7 décembre un cycle de 12 ateliers (jusqu’en mai 2022) en partenariat avec la PJJ, dans le cadre d’un appel à projet de la DRAC.
Nous
accompagnons des mineurs étrangers hébergés en foyer dans des
créations audiovisuelles sur les thèmes du FLE, du parcours de vie
et la recherche d’emplois ou de formations.
Nous
avons prévu de permettre aux participants de réaliser leurs propres
enquêtes sur différents métiers et interviews de professionnels
pour une mise en perspective avec leurs propres expériences et
cultures.
Les Ziconofages organisent un stage vidéo jeunes pendant les vacances d’automne sur le thème de la société du futur.
A quoi ressembleront les villes du futur ? La communication, les technologies, les relations ? Quels changements affecteront les humains ? Autant de questions que nous aborderons dans ce stage et qui permettront aux participants de s’interroger, d’expérimenter des techniques audiovisuelles variées (interviews, documentaire, stop motion…) et de s’initier au modelage. Au cours de la semaine, les jeunes bénéficieront de l’intervention d’une céramiste et d’une architecte et seront accompagnés par un animateur des Ziconofages pour produire leurs propres films.
Lieux : Centre social Mille et une familles (quartier Gambetta), CAUE (quartier Gambetta) et Coopérative culturelle la Tendresse (quartier les Grisettes) Horaires : 10h-16h Coût : participation libre, adhésion à l’association à prix libre obligatoire Renseignements et inscriptions : Boris Bouremani : 07 67 81 53 11 / boris.ziconofages@gmail.com
Le stage est déjà presque complet, il reste à peine quelques places ! Si vous connaissez des jeunes susceptibles d’être intéressés, merci de leur transmettre l’information rapidement. Les fiches d’inscriptions seront transmises par mail.
Cet été, les Ziconofages proposent deux stages vidéo pour des jeunes de 11 à 15 ans.
12 < 16 juillet : « CORRESPONDANCES »
Ce stage organisé en partenariat avec l’Ipeicc, le Relais des enfants et Oaqadi proposera une correspondance entre plusieurs groupes de jeunes dans différents lieux de la ville et interrogera les moyens de communiquer à travers les époques.
2 < 6 AOÛT : « MATIÈRE ET MAGIE : s’inventer, se chercher, se métamorphoser »
A partir de l’exposition « Cosmogonies » du MO.CO Hôtel des Collections, ce stage questionnera le lien entre créativité et identité. En s’inspirant d’artistes africains, les participants seront amenés à créer leurs propres récits audiovisuels en jouant des matières réelles ou légendaires.
Lieu : MO.CO Hôtel des Collections Horaires : 10h-13h Coût : participation libre Renseignements et inscriptions : Eléa 06 22 99 49 19 / elea@lesziconofages.org
Si vous connaissez des jeunes susceptibles d’être intéressés, merci de leur transmettre l’information. Les fiches d’inscriptions seront transmises par mail.
En 2020, nous avons participé à une nouvelle session du dispositif Déclic, en partenariat avec l’association Acteurs. Né en 2019, ce dispositif régional adressé aux mineurs à partir de 16 ans en situation de décrochage scolaire propose une formation de trois mois, premier sas avant l’intégration d’une formation professionnelle ou un retour à la vie scolaire. Composé de plusieurs d’ateliers et d’un suivi individuel, basé sur une reprise de rythme progressive, il vise à favoriser le « raccrochage » en travaillant notamment sur la confiance en soi et en redéveloppant le goût des apprentissages.
Le dispositif a démarré en octobre 2020 et s’est achevé en janvier 2021. 20 ateliers ont été animés par deux intervenants des Ziconofages, en deux temps :
Premier
temps :
initiation et formation aux bases technique de l’audiovisuel, à
l’écriture, au jeu d’acteur et à la réalisation de fiction.
Second
temps :
initiation
au genre documentaire et réalisation d’un documentaire de 30
minutes intitulé En
bande déscolarisée.
Synopsis du documentaire :
En bande déscolarisée dévoile le quotidien de sept jeunes très différents en recherche d’avenir. En situation de décrochage scolaire avant l’intégration de Déclic, Jenifer, Maëlys, Adam, Pablo, Mathéo, Louane et Sébastien nous livrent des morceaux d’eux et nous racontent leur réalité, s’exprimant tour à tour sur leurs difficultés, leur passé, leurs rêves, leur rapport à l’amitié ou à la famille. Co-construit avec les jeunes, ce film est le fruit de 7 journées d’ateliers.
Note
d’intention :
A quelles difficultés fait-on face à l’aube de l’entrée dans l’âge adulte ? Quel rapport aux autres et au monde développe-t-on lorsque l’on est confronté à des contextes familiaux difficiles, des placements en foyer, des problématiques scolaires ou identitaires ? Qu’est-ce qui nous lie, nous différencie ?
Avec
En
bande déscolarisée,
un groupe de jeunes a souhaité évoquer ces questions en se livrant,
face à une caméra, sur leur rapport à l’école, aux amis ou
encore à la famille, sur leur quotidien de décrocheur, sur leurs
désirs et leurs problématiques. A travers ces bribes de portraits
sincères captées au cours d’ateliers, les jeunes ont souhaité
livrer un récit réaliste, sans filtre, de leur[s] vision[s] du
monde.
Ici,
les jeunes – tous très différents – ont été rassemblés par
un point commun, celui d’être en décrochage scolaire depuis
quelques mois ou quelques années. Cette situation, tous l’ont
exprimée comme difficile voire douloureuse. La question du rythme,
des jours et des nuits qui s’inversent, du rapport à l’isolement,
est revenue à de nombreuses reprises au cours de la construction du
film. Les jeunes ont donc souhaité partir de ces observations sur la
façon dont le décrochage a transformé leur quotidien pour tisser
ensuite des portraits autour de thématiques plus larges, et y
imbriquer l’idée d’espoir : l’espoir d’identifier ou
renouer avec ses désirs, de les éclaircir pour ensuite leur donner
vie, de sortir du chaos, de la galère, du deal, du vide : « On
est là ».
Cette phrase revient comme un leitmotiv à plusieurs reprises dans
leurs mots. Et c’est bien ce message là que porte le film avant
tout : être là, et continuer.
En bande déscolarisée a été construit sur une alternance entre des interviews, des séquences d’échange en groupe, des textes écrits ou dits et des séquences « clippées », réalisées à partir de déambulations, de danse, de plans réalisés par les jeunes et d’images issues de leurs téléphones portables. Il était essentiel pour les jeunes que le film porte une forme d’authenticité et qu’ils puissent pleinement s’y reconnaître, à la fois dans les propos mais aussi dans l’ajout d’images et de musiques choisies.
Ce film est donc un véritable projet collectif portant une vision du monde à la fois intime et plurielle.
Pour visionner le film, contactez Eléa Marini au 06 22 99 49 19.
Le film du stage vidéo jeunes de l’automne, l’ABCDaire de la ville est en ligne ici https://youtu.be/r7CIPVykxJ8
Allez le voir, likez le, partagez le! Attention c’est presque 30 minutes, mais il est tellement riche de surprises, de pépites et de joie de vivre!
Avec les animateurs audiovisuels des Ziconofages , les comédiens du Cabinet de Mythographes, les 14 jeunes participants, nous découvrons les mythes autour de la création des villes; déambulons dans l’espace urbain, réalisons des films.
La ville est un récit : les villes premières villes sumériennes sont nées avec l’écriture, nous fabriquons un ABCDaire, nous jouons avec les écritures (le alif est dans toutes les alphabets, c’est la vache). L’ABCdaire est notre fil rouge permettant de jouer sur du film d’animation, de poser des courtes fictions ou courts documentaires réalisés dans la semaine.
Les Mythos sont des experts en curiosité et en mensonges : nous faisons mentir les images, nous menons une enquête pour vérifier les idées naissantes, utilisons nos 5 sens, une valise de curiosités. Nous changerons de noms, adoptons une ville imaginaire, … nous fabriquons des fictions à côté du réel, nous empruntons des passages secrets…
Avec le soutien de l’ANCT, la DRAC Occitanie, la CAF de l’Hérault, le Conseil Départemental de l’Hérault;
Avec les animateurs audiovisuels des Ziconofages et les comédiens du Cabinet de mythographes, nous découvrirons les mythes autour de la création des villes; nous déambulerons dans l’espace urbain, réaliserons des films.
Stage vidéo destiné au jeunes 11-15 ans – Première semaine des vacances scolaire du 19 au 23 octobre – Lieu Centre social Mille et une familles au 23 rue Dom Vaissette, Montpellier – Tram 3 arrêt Saint Denis.
Ateliers de 10h à 16h. Possibilité d’accueil de 9h à 17 h. R repas tiré du sac à apporter.
Les stages sont à prix libre, et sont financés dans le cadre de VVV par l’ANCT, la Caf, le département de l’Hérault, la Drac. N’hésitez pas à nous appeler pour plus d’informations. 07 67 81 53 11